jeudi 16 mars 2017

Editorial Congo Agri n°69: Au nom de l'intérêt général

Au nom de l’intérêt général


Combien de fois avons-nous entendu les gens ou les structures justifier leur comportement « au nom de l’intérêt général » ?  Cette phrase « fétiche ou fétichiste » est parfois à l’origine de frustration ou même de conflits. Et pourtant, chacun de nous, doit pouvoir agir en fonction de l’intérêt général. Ce dernier pourtant élément fédérateur n’a pas, malheureusement le même entendement.


C’est ainsi que pour le monde rural, l’émergence du mouvement paysan est une démarche qui atteste que l’intérêt général est un dénominateur commun car il peut conduire à des actions concertées.

Ce numéro de Congo-Agri va s’attarder sur cette question et voudrait d’abord, présenter les aspects théoriques du mouvement paysan avant de pouvoir donner des cas concrets des actions des paysans en faveur de l’intérêt général. Il sera question de voir comment les paysans de Bumba réunis en Fédération des Organisations de Producteurs Agricoles  (FUOPA) entendent jouer leur rôle dans la défense des droits des paysans et paysannes du territoire.


Ce point de vue du Président de la FUOPA est précédé  par la présentation de la démarche que nous utilisons pour conduire la mise en place, mieux l’émergence du mouvement paysan. C’est donc l’antenne du Kasaï qui nous relate la démarche ainsi que les résultats obtenus à ce jour.
Notre analyse d’accompagnateur nous montre que l’intérêt général rime avec la culture. C'est-à-dire qu’il doit être construit pour ne pas dire, nous devons bâtir notre intérêt général.

C’est à ce niveau que le rôle de la société civile apparaît et justifie même la pertinence de son existence.  Deux articles fouillés, reviennent sur le rôle des ONGD dans l’émergence de la culture de l’intérêt général ainsi que la mission de la société civile.

Les actions des paysans et de la société civile ne pourront avoir du succès que si, et seulement si, nous partageons ensemble, avec l’Etat et  la nation toute entière, l’intérêt général. Ce dernier est universel et se définit autour de la liberté, la paix, la sécurité, le minimum vital, le droit à l’éducation, à la santé,…

Aujourd’hui ce rapprochement des points de vue est possible. Alors, levons nous et agissons ensemble « AU NOM DE L’INTERET GENERAL ! »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire