Au nom de l’intérêt général
Combien de
fois avons-nous entendu les gens ou les structures justifier leur comportement
« au nom de l’intérêt général » ? Cette phrase « fétiche ou fétichiste »
est parfois à l’origine de frustration ou même de conflits. Et pourtant, chacun
de nous, doit pouvoir agir en fonction de l’intérêt général. Ce dernier pourtant
élément fédérateur n’a pas, malheureusement le même entendement.
C’est
ainsi que pour le monde rural, l’émergence du mouvement paysan est une démarche
qui atteste que l’intérêt général est un dénominateur commun car il peut
conduire à des actions concertées.
Ce numéro
de Congo-Agri va s’attarder sur cette question et voudrait d’abord, présenter
les aspects théoriques du mouvement paysan avant de pouvoir donner des cas
concrets des actions des paysans en faveur de l’intérêt général. Il sera
question de voir comment les paysans de Bumba réunis en Fédération des
Organisations de Producteurs Agricoles (FUOPA) entendent jouer leur rôle dans la défense
des droits des paysans et paysannes du territoire.
Ce point
de vue du Président de la FUOPA est précédé par la présentation de la démarche que nous
utilisons pour conduire la mise en place, mieux l’émergence du mouvement
paysan. C’est donc l’antenne du Kasaï qui nous relate la démarche ainsi que les
résultats obtenus à ce jour.
Notre analyse
d’accompagnateur nous montre que l’intérêt général rime avec la culture.
C'est-à-dire qu’il doit être construit pour ne pas dire, nous devons bâtir
notre intérêt général.
C’est à ce
niveau que le rôle de la société civile apparaît et justifie même la pertinence
de son existence. Deux articles
fouillés, reviennent sur le rôle des ONGD dans l’émergence de la culture de
l’intérêt général ainsi que la mission de la société civile.
Les
actions des paysans et de la société civile ne pourront avoir du succès que si,
et seulement si, nous partageons ensemble, avec l’Etat et la nation toute entière, l’intérêt général. Ce
dernier est universel et se définit autour de la liberté, la paix, la sécurité,
le minimum vital, le droit à l’éducation, à la santé,…
Aujourd’hui
ce rapprochement des points de vue est possible. Alors, levons nous et agissons
ensemble « AU NOM DE L’INTERET GENERAL ! »
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